lundi 6 juin 2016

Des artistes en herbe !

Jeudi 12 mai après midi, les élèves de 503 ont accueilli pour la dernière fois au collège Emilie et Inès.
Avec elles, ils sont revenus sur le spectacle « The rare birds » afin d’exprimer leur ressenti et de soulever leurs interrogations sur cette pièce.
Ensuite Inès leur a proposé un atelier pratique en classe entière cette fois, notamment sur le travail d’écoute entre les danseurs.
Enfin les élèves ont crée ensemble une grande fresque représentant ce qu’ils ont vécu tout au long de ce projet danse. Ils pouvaient dessiner, écrire, découper coller des images… bref laisser libre cours à leur imagination !






C’est sur cette dernière intervention que s’achève ce projet danse.
Un grand merci à l’Espace Germinal pour sa collaboration, et en particulier à Emilie.

Et un grand merci également à tous les artistes que nous avons eu la chance de rencontrer : Inès, Yann, Jann, Yotam et Eliott.

Deuxième spectacle : "The Rare Birds". 3 soli 3 portraits.

Les élèves de 503 ont assisté le vendredi 15 avril à l’Espace Lino Ventura de Garges, à leur deuxième spectacle, « The Rare Birds » du chorégraphe Yann Lheureux.
Cette pièce comporte trois soli, avec trois interprètes différents :
- Jann Gallois (interprète hip hop)
- Cristina Hall (interprète flamenco)
- Vincent Warin (interprète BMX)

Initialement le solo de BMX ne devait pas être présent dans cette création, mais la danseuse Maura Morales qui devait interpréter le solo de danse contemporaine s’est blessée et Yann l’a donc remplacé par le solo de Vincent, présent dans un autre de ses spectacles « Flag ».

The Rare Birds questionne la place de ces femmes du 21ème siècle qui, représentatives de bien plus qu’elles-mêmes, ne parlent pas à la place des autres mais pour les autres. À leur adresse et en leur nom. Libres et affranchies, elles déploient leur talent et leurs convictions quand leurs certitudes s’ébranlent, quand le socle de leurs croyances se morcelle…
Irrévérencieuses, elles se font voix de leur pratique, de leurs traditions et aspirations face à l’écartèlement du monde. Elles puisent avec force et détermination dans leurs racines, réengageant leur histoire sur scène dans une mouvance résolument contemporaine. C’est avec subtilité et humour, tendresse et rage qu’elles nous offrent un formidable élan de résistance.
Héritières de combats libertaires, ces femmes –ces oiseaux rares- portent désormais leur émancipation et leurs choix au-devant d’un monde qui oscille entre tradition et modernité. 

Dans son solo, Jann nous délivre une danse empreinte d’éclats et de frémissements. Le portrait d’un monde oscillant, par le prisme de ce corps à la fois frêle et puissant.
Le solo de Cristina est un récit. Sur scène, elle créé son propre parcours, le retrace, questionnant sa propre origine et celle de sa pratique. C’est un virage, qu’elle négocie en direct et qui porte au regard du spectateur la complexité de ce qu’on nomme “tradition”. Inscrite dans une époque, Cristina porte le Flamenco d'aujourd’hui, présage celui de demain.
Dans le solo de Vincent, l’homme et le BMX s’associent dans un duo-duel alliant figures d’exploits et poésie. Une partition surprenante et singulière qui réunit danse et pratique urbaine. À l’aspect hautement technique de ce partenaire mobile s’allie la sensibilité de l’interprète. L’objet devient alors instrument et prolonge les sens du performeur, rendant parfois l’être et la matière indissociables. 



Le premier solo était plutôt de la danse contemporaine. Sur la scène on voyait des estrades et des rideaux en plastique. Jann dansait comme si elle était possédée. La musique était plutôt calme.
Le deuxième soliste était à vélo. Il réalisait des figures impressionnantes. Sur la scène on voyait un micro suspendu dans lequel il parlait parfois ou il donnait des coups de tête. La musique était plus rythmée.
La dernière soliste faisait du flamenco. Elle portait les vêtements traditionnels de ce style de danse. Sur scène était posée une grande planche sur laquelle elle faisait des claquettes. Le style de musique était espagnol.
Steisy

Nous nous sommes installés dans le théâtre et les lumières se sont éteintes. Le spectacle a débuté avec un solo de danse contemporaine que j’ai beaucoup apprécié. On discernait très bien les mouvements de la danseuse.
Le deuxième solo m’a donné le tournis, j’avais du mal à suivre le danseur des yeux avec son BMX.
Le dernier solo m’a fait rire, j’ai adoré le lancé de pop corn et la prestation de la danseuse.

Manon


En sortant de ce spectacle, les élèves ont donné des mots leur faisant penser à ce qu'ils venaient de voir. Ils sont dans la grille à vous de les retrouver !


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